Après onze années, Gilles Peyronnet a quitté son fauteuil de principal du collège de la Combraille pour céder sa place à Carine Batifol. Une cérémonie s’est d’ailleurs déroulée début juillet en présence du maire et président de la Communauté de communes, Christian Chito.

Ce dernier a exprimé sa reconnaissance pour toutes les actions menées au sein du collège et qui ont eu des répercussions positives dans le bourg, comme la création d’un club VTT et d’un club d’astronomie. « Tu t’es battu pour garder deux langues vivantes, l’allemand et l’espagnol, et puis il y a les résultats du brevet entre 95 et 100 % de réussite », a-t-il expliqué. Gilles Peyronnet, avant de partir pour la direction du Lycée Geneviève-Vincent de Commentry, a souhaité rappeler que durant neuf ans, le collège a connu de nombreux travaux qui l’ont transformé. Il a voulu évoquer son équipe pédagogique « performante ».

C’est sur cette même équipe que Carine Batifol va pouvoir entamer sa première année scolaire à la tête du collège. Une année riche en transformations aussi mais dans un autre domaine puisqu’elle va devoir appliquer la réforme des collèges qui vient d’entrer en vigueur.

Cette littéraire, d’origine clermontoise, a démarré sa carrière à Saint-Eloy-les-Mines. Après être passée par Saint-Gervais, elle a été principale adjointe du collège de Gannat. Après la rentrée des classes, la nouvelle principale s’est dite heureuse d’être dans une zone rurale car elle connaît les spécificités et les enjeux de ce type d’établissement. Elle souhaite s’inscrire dans la continuité de ce qui a été institué par Gilles Peyronnet, notamment dans les projets pédagogiques tournés vers la science et le maintien de l’apprentissage de l’allemand. Elle aimerait également poursuivre et développer les activités culturelles. Dans cette idée, la chorale avec des élèves de la classe de 6e dirigés par le professeur d’éducation musicale. Un concert en fin d’année sera sans doute organisé. « À chaque niveau, des activités culturelles seront mises en place grâce au Parcours d’éducation artistique et culturelle (Peac), jusqu’en 3e ». Le rugby sera poursuivi, un nouveau partenariat avec l’Ecole de rugby de Montluçon a été instauré. Une façon de travailler sur une notion à laquelle Carine Batifol tient tout particulièrement : « Le vivre ensemble. De même, je veux faire le maximum pour que chacun trouve sa place notamment par le biais du foyer. Les jeunes peuvent se retrouver, c’est comme un cocon. »